La musique est un puissant canal de communication et d’expression. Elle fait figure de soutien dans les moments où la parole est empêchée ou qu’elle ne raconte pas l’essentiel. Emmanuel BIGAND, professeur de psychologie cognitive, emploie le terme de « symphonie neuronale ». Il caractérise ainsi la manière dont la musique impacte l’ensemble de notre cerveau.
À des fins d’aide au changement face à une situation défi ou de rééducation fonctionnelle, le travail du musicothérapeute est de soutenir la relation entre la personne et l’instrument sonore sous toutes ses formes. Basée sur des études scientifiques, son action s’adapte à la demande et au contexte de vie de la personne accompagnée.
L’écriture, la composition, le chant, le rythme et la mélodie offrent un large panel de supports à la rencontre. Les séances de musicothérapie sont des espaces de découverte et d’apprentissages. Par conséquent, la technique ou les pré-requis en solfège ne sont pas nécessaires.
La musicothérapie est un dispositif de soin non médicamenteux. De nombreuses études confirment que la musique contribue à notre bien-être et, entre autres, réduit le stress et l’anxiété, lire l’article
La musicothérapie ne se substitue cependant pas à un traitement ni à un accompagnement psychothérapeutique quand il est identifié comme nécessaire par un médecin.
Le musicothérapeute répond à un code déontologique défini par la Fédération Française des Musicothérapeutes. code de déontologie
Ceci afin « de protéger les patients contre des préjudices résultant d’un comportement contraire à l’éthique, et d’assurer qu’en toutes circonstances, leur sécurité sera toujours prioritaire » (site de l’Institut de Musicothérapie de Nantes).